samedi 19 octobre 2013

Adriatlantique ... un mois plus tard

Chers amis,
Voilà déjà un mois que j'ai terminé l'Adriatlantique, en 33 jours, 26 heures et 22 minutes (ou 18?)
Finalement vous aviez raison : je n'avais pas beaucoup de retard et avec du recul j'en suis plutôt satisfait : 53.75 kms/jour, 2.24 km/h et environ 2.5 millions de pas. 
D'ailleurs, vu le nombre d'encouragements que j'ai reçu sur le blog, sur mon téléphone par textos et sur ma messagerie, il m'était impossible d'être mauvais.

Rendez-vous compte : 216 messages par 79 personnes différentes !
Celà fait un encouragement en moyenne tous les 8.5 kilomètres.
On me demande souvent à quoi je peux penser pendant tout ce temps. La réponse est simple : à vous !

Et je devrais y ajouter ceux qui m'ont encouragés de vive voix sur la route et sur mon téléphone.
Et aussi les anonymes rencontrés tout au long du parcours, cyclistes, motards, curieux, commerçants, clients, douaniers, gendarmes ...automobilistes (appels de phares, klaxons, pouces levés).
Souvent ils se sont arrêtés ou bien ont même fait demi-tour pour s'inquiéter de ma santé lorsque je dormais sur le bas-coté.

La formule d'encouragement financier par kilomètre m'a aussi beaucoup motivé : vous avez été nombreux à y souscrire.

C'est souvent le soir, avant mes trajets nocturnes, ou avant de m'endormir au milieu de la nuit, que je consultais le blog, quand j'étais sûr que le manque de batteries ne me priverait de rien d'autre (photos, messages et communications avec ma dame).

Mais je n'oublie pas de présenter mes excuses à ceux qui sont venus pour rien m'accueillir à Hennebont et à Quimper ou que j'ai fait beaucoup attendre à la Pointe du Raz. 

Citation : "Une fois que l'on a dépassé la mesure, il n'y a plus de limite" (Gilles de Noyers).

Très prochainement je vous proposerai sur le blog une liste détaillée du matériel, poids, commentaires, et une description de l'aventure, les horaires, ce qui a marché ou pas, en essayant de préciser les raisons de mon petit retard final.

Pour vous mettre sur la route : photo prise depuis Venise vers la terre ferme, vers la ville de Mestre.

J'en termine avec mes plus vifs encouragements au groupement de femmes à Mahibouo dans leur projet "culturel" maraîcher.

A bientôt
Lucien

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